Qu’est-ce que le Shiatsu ? À quoi ça sert ?

Originaire du Japon, le Shiatsu (指 « Shi » – Doigt, et 圧 « Atsu » – Pression) est une technique thérapeutique manuelle inspirée du Tui Na, importé par les échanges commerciaux et culturels entre la Chine et le Japon.

Le Shiatsu se base sur les principes de la médecine traditionnelle chinoise, qui considère que le Qi, ou l’énergie vitale, circule à travers les méridiens du corps. En appliquant des pressions sur ces méridiens, le Shiatsu vise à harmoniser l’énergie et à promouvoir le bien-être général. On reconnait de plus en plus les bienfaits :

Réduction du stress et de l’anxiété : Le shiatsu peut aider à détendre le corps et l’esprit, réduisant ainsi les niveaux de stress et d’anxiété.
Amélioration de la circulation sanguine : En appliquant une pression sur les points spécifiques du corps, le shiatsu peut favoriser une meilleure circulation sanguine, ce qui peut contribuer à une meilleure santé générale.
Soulagement des tensions musculaires : Le shiatsu peut aider à relâcher les tensions musculaires et à soulager les douleurs associées, ce qui peut être particulièrement bénéfique pour ceux qui souffrent de maux de dos, de raideurs au cou ou d’autres problèmes musculaires.
Stimulation du système immunitaire : En favorisant la relaxation et en améliorant la circulation sanguine, le shiatsu peut contribuer à renforcer le système immunitaire et à améliorer la capacité du corps à se défendre contre les maladies et les infections.
Équilibre énergétique : Selon la philosophie orientale, le shiatsu vise à rétablir l’équilibre énergétique du corps en travaillant sur les méridiens et les points d’acupuncture, ce qui peut aider à améliorer la santé globale et le bien-être.
Amélioration de la qualité du sommeil : En favorisant la relaxation et en réduisant le stress, le shiatsu peut aider à améliorer la qualité du sommeil et à soulager les problèmes de sommeil tels que l’insomnie.
Soulagement des symptômes liés à certaines conditions de santé : Bien que le shiatsu ne prétende pas guérir des maladies spécifiques, il peut aider à soulager les symptômes associés à certaines conditions de santé, telles que les maux de tête, les troubles digestifs, les troubles menstruels, la fatigue.

Il convient de noter que les effets du shiatsu peuvent varier d’une personne à l’autre, et il est toujours recommandé de consulter un professionnel qualifié pour des conseils et des soins appropriés.

Il est bon de rappeler que le Shiatsu ne constitue pas une alternative aux traitements médicaux, et le Shiatsuki ne saurait remplacer un professionnel de santé.

Une séance de Shiatsu se déroule généralement avec le patient allongé sur un futon ou une table de massage. Le praticien utilise ses doigts, ses paumes et ses coudes pour appliquer des pressions le long des méridiens d’énergie du corps. La séance vise à rétablir l’équilibre énergétique et à soulager les tensions musculaires.

Une (très) courte histoire du Shiatsu

Redécouvert de manière empirique par Tokujiro Namikoshi avant d’être institutionnalisée, elle se pratique d’abord par la pression des doigts et des paumes sur le corps afin de soulager des douleurs articulaires, selon une disposition en grilles ou en lignes parcourant les membres ou le tronc du receveur.

Plus tard, Shizuto Masunaga s’emploiera à intégrer les principes de la Médecine Traditionnelle Chinoise à ceux du Shiatsu, l’enrichissant d’une approche énergétique par le biais de la théorie du Yin et du Yang des Cinq Éléments, et du système de Méridiens, canaux formant un circuit fermé dans lequel l’Énergie Vitale appelée Ki ou Qi circule, garantissant un corps et un esprit sains.
Le Shiatsu aborde alors le bien-être et la santé comme un équilibre à maintenir ou à recouvrer par l’application des techniques manuelles, lesquelles se diversifient : pressions par les coudes, les genoux, étirements pour n’en citer que quelques uns.

Différentes variantes du Shiatsu fleurissent, apportant chacune sa spécificité.
Takeuchi Sensei, docteur en médecine chinoise, fonde le Yin Shiatsu. Il intègre des pressions progressives et profondes, accompagnant l’expir du Jusha (receveur). À l’approche énergétique s’ajoutent des techniques ostéo-articulaires et des correspondances exclusives, identifiées d’après l’observation de la biomécanique humaine dans une recherche de mobilité.